mercredi 22 mai 2013

Démontage : c'est parti !

Tout au long de ce blog, vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir


20 mai 2013

Enfin les travaux de la maison touchent à leur fin et votre serviteur a décidé de consacrer quelques heures par jour aux motos. En guise de moto, ce sera l'Amigo qui se trouve dans la (petite) file d'attente.

Objectif démontage et analyse des besoins sur 2/3 jours.
La simplicité de l'engin permettra d'aller vite. Le plus long comme d'habitude étant de noter ce qui paraît important, de photographier et de ranger.
Surtout ne pas se priver de photos, le numérique est super pour cela. Même s'il y en a des tonnes il en manquera toujours une à un moment donné.

Commençons par ce qui est dessus et accessible, inutile de s'embêter à aller chercher les éléments cachés puisqu'il sera démonté de A à Z.

Le marchepied ouvre les hostilités. Bien jauni il sera à nettoyer et devra retrouver un semblant de teinte ivoire. Nous devrons piocher dans les nombreux produits existants.
A ce propos, toujours regarder parmi les produits ménagers. Ils sont très performants et bien moins chers que les produits spécialisés qui jouent sur la fibre "passion" qui sommeille en chacun d'entre nous.


Déjà quelques entrailles apparaissent :


Sur cet engin, tout est simple voire simpliste et on aura des surprises n'en doutons pas !
Avant le démontage total, une mise en route s'impose. A mon retour, il avait refusé de démarrer.
Vérification de l'allumage : une étincelle à allumer un bbq ! Donc bobine, bougie et antiparasite sont bons.
Soufflette dans l'arrivée d'essence, un bon plein et pédale mon garçon...
Le voilà qui démarre le bougre, deux tours de jardin plus tard et le démontage sérieux lui pend au nez.
C'est pour son bien !
Sur cette photo on voit l'étincelle. Je suis bien content de moi pour avoir capté une étincelle...


On vire la selle MBK qui sera conservée en attendant d'en trouver une.


On démonte le porte bagage, 3 écrous seulement, c'est un beau bloc de rouille. Il ne reviendra sans doute pas et devra être peint :



Il est nécessaire de bien vidanger le réservoir. Cette petite pompe à pétrole est très pratique pour les motos car elle va bien dans les coins !


Le bouchon est oxydé à l'intérieur et le réservoir un peu aussi, mais un traitement Restom ne sera pas indispensable. La photo exagère !



Puisque nous sommes dans l'essence, passons au carbu et aux filtres.
Le filtre à air encrassé sera changé si non nettoyable.



Les durites et le filtre à essence également :


Le carter de chaîne : dégraissage, décapage et peinture pour lui.
L'oxydation de tous les éléments peints n'est pas perforante, seule l'ancienne peinture à la bombe est boursouflée. Toutefois un décapage total sera à prévoir pour les pièces amovibles.
J'espère ne pas être obligé de passer par la case sablage, car je n'ai pas le matériel pour le faire.



Sous le carter : la chaîne, bien crade ! A dégraisser, dessabler, dérouiller...



Sous la chaîne, surprise, un montage fantaisiste et dangereux :
Un circlip remplacé par du fil de fer torsadé.
Si le pignon sort de son logement, la chaîne saute et bloque la roue arrière, le bonhomme va faire un bisou à sainte gamelle !


Cela a dû se produire vu que le carter moteur est abîmé :


On démonte ensuite le phare, ne pas oublier les photos pour la position des fils.
Tout semble en état, sauf la coque qui tenait avec du scotch : à voir.


Les fils sont intacts, pas de bidouillage, bons contacts, couleurs respectées.
Tout est bon.



Le compteur est en état, sale il n'avait pas de câble, mais testé avec la visseuse (position dévissage), il fonctionne.


L'interrupteur de lumière bloqué ne l'a pas été longtemps grâce au wd40.
Ce produit est très efficace pour de nombreux usages en lubrification, mais également en dissolution.
Pour décoller les poignées caoutchouc des guidons par exemple. Il suffit d'en pulvériser un peu à l'intérieur et la colle néoprène est dissoute immédiatement. 
Très efficace contre le goudron aussi et en dégrippant.


Une photo des câbles avant démontage pour repérer leur positionnement et leur passage.


Concernant les câbles, il est important de bien noter leur cheminement, car ce n'est JAMAIS évident à retrouver et le risque de coincement est grand.
Vous noterez l'adhésif en guise de guide câble...


Les commodos sont en très bon état, un polissage soigné suffira, par contre il faudra appuyer...
La poignée d'accélérateur fonctionne bien.
Les caoutchoucs des 2 poignées sont récupérables et nettoyés auront belle allure.
Voici les éléments du guidon en attente de restauration : 


Voici le guidon débarrassé de ses attributs.
La moto rouge en arrière plan est une Honda (évidemment) 125 ss de 1967, elle attend une restauration elle aussi. A suivre sur un autre blog dont vous trouverez le lien en 1ère page.


La petite plaque avant à repeindre. Elle portera un autocollant. Tous les autocollants ont disparu, fort heureusement, ils sont refabriqués.


Ici ce sont les supports de phare. Ils paraissent minables, mais pourtant ils sont récupérables et reprendront bonne mine après le passage d'Alain !


A ce stade, je débloque les écrous de fourche avant le démontage de la roue.
Ce n'est pas forcément plus pratique, mais je préfére. Il me semble que le devant est plus facile à tenir, à bloquer.


Nous allons nous arrêter pour aujourd'hui, demain ce devrait être fini...

J'ai passé environ trois heures aujourd'hui sur l'Amigo. Attention ce temps prend en compte les photos,  la prise de notes, l'évaluation de l'état et le rangement des pièces.

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