mercredi 4 décembre 2013

Avant Noël



Besoin de conseil ou d'une création en communication numérique ?
un seul contact : Alice !



Une de ses réalisations qui "nous parle" :
http://alain.restauration-motos.com/

Pour tout renseignement ou contact :
http://www.ad-com.fr/






Mercredi 4 décembre


Cette fois, ça y est les amis il tourne. Et bien en plus. Un peu d'essence et hop, un coup de pédale...
Brout, brout !! Et oui ça marche.
Bon il ne tient pas le ralenti, mais monte bien dans les tours, il ne restera plus qu'à aller faire un petit tour pour caler tout ça, resserrer ce qui doit l'être... Et passer à autre chose !
Car il en reste du boulot à l'atelier.

La preuve en images, le commentaire est quasi inaudible. Je n'ai pas voulu que la voix soit trop présente et en cela j'ai bien réussi, très bien...
Chacun son métier, le mien n'est pas caméraman !




Le bilan

Comme prévu, nous allons faire un bilan de cette restauration.

Bilan moral d'abord :

Sur ce plan, c'est une réussite. 
Première satisfaction. Ce travail m'a permis en premier lieu de passer le cap d'un ennui de santé important. Le fait de pouvoir travailler sur ce cyclo léger et facile à manipuler m'a bien aidé et surtout occupé l'esprit. Ensuite, grâce au blog, les contacts ont été nombreux sympathiques et riches. Plusieurs jeunes se sont manifestés, dont le dernier en date Melchior et ça c'est chouette. 
Voir des jeunes s'intéresser à ce type de deux roues est très réconfortant pour l'avenir des anciennes. 
Ils ont d'autant plus de mérite que l'accès à ces engins n'est pas facile. Une ancienne ça ne se livre pas comme ça d'un coup de baguette magique, une ancienne, ça rouspète, ça récalcitre, ça fait la tronche, c'est toujours malade, c'est exigeant... Alors qu'il suffirait aux jeunes de prendre n'importe quel scoot rapide, fiable, qui freine d'enfer et marche de même... 
Bravo, continuez !!!
Seconde satisfaction, j'ai sauvé de la casse un véhicule vieux de 40 ans, ça me réjouit.
Dernière satisfaction, j'ai réussi ce que je voulais faire. Oh bien sûr, une réussite toute relative, selon mes critères qui ne sont pas trop exigeants...
Il me fallait un cyclo faisant son âge, donnant l'impression d'avoir vécu, mais pimpant, sans rouille et qui fonctionne : c'est fait.
D'aucuns habitués aux restaurations trouveront que ce n'est pas fignolé, que la peinture sans sablage préalable est une hérésie, qu'un moteur doit être systématiquement ouvert et vérifié avant toute intervention sur la partie cycle...
Ce pourrait être mes critères, mais mon objectif est de tout faire seul avec le matériel dont je dispose et surtout avec les compétences dont je dispose. C'est là que le bât blesse, le matériel est réduit et mes compétences sont très, très réduites, on fait avec !
Finalement, je suis content et c'est là l'essentiel.

Bilan financier ensuite :


Coût de revient Amigo
du 02/08/1973 



                            Achat : 100€
                            Achat épave : 40€
                            Pièces guidon, pédales, pattes phare etc : 48,50€
                            Echappement Millier : 50€
                            Peintures : 34,50€
                            Selle, autocollants : 69,25€
                            Peinture : 6,60€
                            Apprêt, vernis : 21,91€
                            Chambre air : 8€
                            Vente pédales + poignée : - 10€
                            Vente GB avant : - 12€
                            Ampoules : 6€
                            Axe de roue av : 15,50€
                            Clé : 10€
                            Vente fourche : - 18,10€
                            Vente moteur : équivalent 44€ (échangé contre 2 bouteilles de champagne !)
                            Vente carbu : 14€
                            Vente rétro/câbles/ : 13,10€
                            Vente petites pièces : 5€
                             joint DD : 10€


                                                                                            Total achats : 420,26
                                                                                            Total ventes : 116,20
                                                                                          Coût net : 304,06 euros


En blanc les achats, en jaune les reventes des pièces de l'épave. Il est intéressant de noter que le coût de revient de 304€ correspond à la valeur de l'Amigo. C'est le prix (maxi je pense) auquel il pourrait se revendre. Heureusement que j'ai tout fait par moi-même, on imagine le coût si on avait fait appel à un peintre, un chromeur ou autre.
Certains le font, ils arrivent parfois à des coûts délirants, mais chacun fait ce qu'il veut...

Et si c'était à refaire ?

Je suis content de l'avoir fait, mais ne le referai pas ! En effet, le travail est le même que pour une moto, le coût est identique, les motos me reviennent moins cher même, car les pièces en trop se revendent mieux. Mais surtout, j'ai trouvé dans l'Amigo une piètre qualité de matériaux, la fabrication aux standards européens de cette époque est bien présente, elle se voit, on est loin des standards japonais.
En fait si, je le referai mais sur un p50, vous savez celui qui a le moteur dans la roue arrière, mon premier cyclo à 14 ans en 1968...

Ajouté le 22/06/2016 : et d'ailleurs c'est en cours !!!
http://restauration-p50.blogspot.fr/

Quelques dernières photos de la bête complète :





Et une autre vidéo après réglage du ralenti. Il tenait bien le bougre, mais il a refroidi...


Le commis et moi vous saluons bien et vous remercions pour votre chaleureuse présence sur ce blog. Bien évidemment des compléments d'aventure s'inscriront de temps en temps et c'est avec plaisir que je répondrai à ceux qui voudront bien m'écrire.

KENAVO !

Surtout n'oubliez pas d'aller voir mon nouveau site qui fédère tous les autres blogs, il y a les liens vers les restaurations terminées, celles en cours, celles à venir et beaucoup d'autres choses encore :



mercredi 6 novembre 2013

Novembre c'est juste avant décembre






Qui finit son Amigo en novembre fête Noël en décembre !!!





Mercredi 6 novembre

Voilà bien longtemps que ce blog était abandonné, la faute au manque de pièces et aussi à la famille et aux amis venus nous rendre visite. Merci à eux.
Abandonnés que nous sommes depuis notre installation en Penn ar bed (Finistère)...
Faut dire que c'est loin de la Gironde et du reste : 300 km avant de pouvoir envisager de descendre au Sud ou remonter au Nord. On est au bout du bout !

Bref, ici les joints ne passent pas avec les grives, les palombes, les grues ou les oies, non, il faut aller les chercher ! Cela dit, j'ai trouvé :


Alors logiquement, j'ai remonté :


Et refermé... Demain ça devrait tourner.

Il est 20h 20 et le cap des 2800 pages vues vient d'être franchi à l'instant !
Tout ça pour dire que de passage à l'atelier, mon petit commis m'a demandé de bien vouloir le photographier en pleine action. Au départ il faisait un peu la gueule pensant que je ne voudrais pas :


Après Môssieur s'est déridé :


Il a aussi compris dans quel sens fonctionne une moto !

8 novembre :

Vous savez ce que c'est quand "ça veut pas" ?
Et bien là ça veut pas, il est dit que je ne pourrai pas le faire démarrer dans l'immédiat.
Au moment de le mettre en route hier, de l'huile dessous :
petite fuite d'huile au niveau du cache-culbuteurs.
Rien de méchant mais, une fuite chez Honda ce n'est pas normal. Donc démontage pour voir et rien, pas de joint ! J'ai refermé sans joint... Quelle horreur. 
Comment ai-je fait mon compte ? Mystère.
Recherche ce matin sur internet et j'ai trouvé ça chez DD moto-team l'incontournable.
Le joint partira mardi et il sera là jeudi ou vendredi : patience.
Certes cela ne l'empêchait pas de tourner, mais tout de même...
Remarquez, vu la flotte qui tombe depuis trois jours ici, vaut mieux rester dans l'atelier !

Lundi 11 novembre

Ce week-end 3 jours de flotte et même tempête samedi soir... Bon on ne va pas se plaindre, mais plutôt avoir une pensée pour nos poilus de 14 qui ont tout donné pour que nous soyons là où nous sommes.
Pas une famille n'en est ressortie indemne, c'étaient nos grands-pères ou arrières grands-pères.
Je ne sais pas vous, mais tous les ans ces images à la télé me foutent des frissons, les larmes aux yeux et le moral à zéro. Quel gâchis de vies et de jeunesses.
Malheureusement, l'histoire semble se répéter ailleurs...
Mais grâce à eux on peut bricoler sur des motos japonaises parmi tant d'autres !
Dérisoire ? Pas tant que ça, c'est la vie.
A bientôt avec un joint neuf...

16 novembre

Pour une mise en route efficace avant Noël, va falloir se grouiller !
Le joint est arrivé hier :


Superbe joint s'il en est et d'origine s'il vous plaît. Ici en Bretagne on ne se refuse rien...
Même pas de se faire un petit portique écotaxe par-ci par-là !


Je sais pas vous, mais j'ai beau réfléchir je n'arrive pas à me lamenter sur le sort de ces portiques.
Et en plus une belle partie des sous qu'ils devaient récolter partaient vers des sociétés privées
On croit rêver...
Tiens une autre façon de voir les bonnets rouges :


Bon laissons de côté ces considérations grivoises mais néanmoins esthétiques et revenons à l'essence même de ce blog : l'AMIGO !

Ce soir nous l'avons (nous, tu parles, JE, personne ne m'a aidé) nous l'avons donc mis en place.


Et refermé :


Demain "si Dieu le veut" comme disait ma grand mère Marguerite* on essaie.

lundi 7 octobre 2013

Octobre, suite... Et fin ?


Mon nouveau site :






Lundi 7 octobre

Salut les amis ! Me v'là de retour après quelques jours passés dans le Sud-Ouest pour rendre visite à la famille et aux copains qui ne montent pas en Bretagne toutes les semaines.
Donc le boulot a pu reprendre, d'autant que j'ai en ma possession tous les éléments manquants. Les câbles arrivés de chez P Millier et un feu arrière donné par Stéphane membre de l'amicale Honda. 
Un grand merci à toi Stéphane pour ce feu qui est parfait. Sans toi, j'aurais eu beaucoup de mal à trouver...

Les câbles ont pris place, non sans mal car je n'arrivais pas à positionner ce couillon de câble d'accélérateur. Stéphane là encore m'a aidé par des photos de sa poignée de gaz.
Un problème venait aussi de la position du boisseau de carbu qui, monté à l'envers ne coulissait pas et ne rappelait pas le câble. Attention si ça vous arrive, il a dedans un petit ergot, mais on peut quand même le monter à l'envers.

Ici, le câble de décompresseur, lève-soupape qu'ils appellent ça !


Là, celui de gaz à son entrée dans la poignée, après m'avoir bien em.....


A droite le feu offert par Stéphane, à gauche le mien irrécupérable :



Du coup, l'Amigo, est monté en entier. Il ne me reste plus qu'à le mettre en route, du moins essayer, mais j'ose pas !..
On verra demain. Voici pour le plaisir (le mien...) des photos avant/après, celui qui trouve laquelle est avant gagne, on ne sait pas quoi, mais il gagne :





















Esthétiquement et de loin, c'est assez réussi. Oh, pas parfait loin de là mais partant de son état et de son oxydation, en faisant tout "à la main" ce n'est pas trop mal.
Reste à le mettre en marche. Ensuite, on essaiera de faire un bilan objectif de la qualité, financier (fastoche ça) et moral.

A la suite de cet Amigo, je vais fignoler mes restaurations déjà faites. La 125 k5 demande un resserrage de culasse et un changement de housse de selle, la 350 rouge pourtant finie va recevoir les roues, les clignotants, le té de fourche et les compteurs qui correspondent à son millésime.
Puis je m'attaquerai à la 125 ss que l'on aperçoit toute triste derrière l'Amigo. Celle-ci est très intéressante car très rare et surtout très jolie en bel état.
Et enfin, enfin, j'ai rentré un C50 de la fin des années 60 en version vélomoteur. Cet engin ( j'aime beaucoup ce modèle) je l'ai pris pour ne pas le laisser filer, pas cher, pas beau sur les photos, dans le but de garder de la pièce si j'en trouve un à restaurer, mais finalement il est mieux en vrai qu'en photo ! Cela me tenterait bien de l'entreprendre, faut voir quand même son niveau d'oxydation de près...

Le voici aux côtés d'une 125 qui attend des jours meilleurs :



Marrant et sympa non ?

14 octobre

Hier dimanche, profitant de l'éternel beau temps (ça a bien changé ce matin...) sur la pointe Finistère, j'ai mis en route Amigo. Facile, un peu d'essence, un bon coup de pédale (ou deux) (ou trois) (ou quatre même !) et c'est parti, ça marche.
Mais, ça marche mal...
D'abord le carbu pisse l'essence d'un peu partout de sorte que je ne vois pas d'où.
L'échappement fuit à la sortie de la culasse, il fait "pchit pchit".
La feu avant ne s'allume pas, en revanche, l'arrière est toujours allumé. Pas de stop.
Enfin on dirait que le robinet d'essence ne ferme pas.
Je le laisse un peu tourner comme ça, il prend bien les tours une fois un peu chaud, mais semble ne pas vouloir tenir le ralenti. Normal vu toute l'essence qui déborde.
N'insistons pas.
Ce matin donc, on reprend les fondamentaux (!).
Démontage du carburateur et du robinet d'essence. Le joint de cuve est tout raplapla, mais il est tellement fin que ce n'est peut-être pas lui.
Il sera changé quand même et avec lui le joint de la pipe d'admission qui n'a pas survécu au démontage.


J'en profite aussi pour refaire le niveau de flotteur dans la cuve à 4mm. Il semblait bon et j'avais mis 5mm mais on peut varier d'un mm. 
De toutes les façons, c'est vraiment de l'à peu près en l'absence de la jauge Honda.

Le robinet maintenant, il s'avère - une fois testé - qu'il ferme bien, par contre son filetage a mal supporté un n'ième démontage et il a une sale tronche :


Finalement je réussirai quand même à le remettre en place avec l'aide du téflon...
Est-ce que ça tiendra ? Mystère...

Passons à l'échappement. Là je savais que ça fuirait car je l'avais monté un peu à la noix ne voulant pas abîmer le support. Il a fallu reprendre le perçage dudit support afin que les goujons passent sans forcer.


On voit sur la photo les trous agrandis. Pas très pratique à faire en place. Pose d'un joint en cuivre à la sortie de la culasse (je n'en avais pas mis, erreur) et le pot se positionne bien comme il faut. Il ne devrait plus fuir ni faire entendre le doux "pchit, pchit".
Tout ça c'était ce matin. Cet aprèm je l'ai passé à bidouiller sur l'éclairage.
Et ça ne marche toujours pas, mais au moins je crois savoir pourquoi !

Résumons : le stop ne marche pas, le feu avant non plus et l'arrière est permanent que le contacteur soit sur on ou off.
Le stop ne marchera pas car il est branché sur l'avant. Le câble de frein doit avoir 2 fils pour le stop. Mon câble n'a pas de fil, donc pas de contacteur de stop, donc pas de stop.
Le fil marron de feu avant était assez baladeur, je l'ai donc refait proprement.
Mais ça ne marche toujours pas.


Le branchement est pourtant simpliste : fil marron du contacteur qui va aux feux avant et arrière.
Le fil blanc est celui du stop.
Dans le phare ci-dessous, on voit bien qu'il suffit de brancher couleur par couleur. OR :
Si je mets le feu avant sur le blanc du stop, il s'allume grâce au contacteur, mais alors l'arrière s'éteint.
Si je mets tout sur le marron, seul l'arrière s'allume en permanence même contacteur coupé.
Si je branche tout sur le blanc : rien ne s'allume...


J'ai dans l'idée que le problème vient soit du contacteur qui décounaille - mais alors pourquoi il coupe si on branche sur le blanc - soit du fait que le stop n'est pas branché. En effet, tout ce petit monde passe par le contacteur, donc si un n'y est pas, les autres doivent s'ennuyer,
je vois que ça...
Pour ce résultat, j'ai passé deux grosses heures.
Je suis content !
Bon j'aimerais bien le finir maintenant ce petit machin, même le commis ça l'énerve il veut plus venir :


16 octobre

Un peu au ralenti question mécanique, j'ai réaménagé l'atelier pour dégager de la place et pouvoir travailler sur plusieurs motos à la fois. 
Non pas pour gagner du temps, ni pour aller plus vite, encore moins pour faire semblant d'être bon, mais simplement pour éviter d'attendre sans rien faire lorsqu'il me manque quelque chose, comme sur l'amigo par exemple...
Dans la série roi des couillons, vous en avez un bel exemple derrière le clavier !
Cet aprèm, je vais à la ville chercher un joint torique pour ma cuve de carbu. Je n'en trouve pas, le gars me conseille alors de le remonter avec un poil de pâte à joint et de plutôt vérifier le pointeau.
Fort de ces conseils et, le moral gonflé à bloc, je rentre à la maison pour m'apercevoir que j'ai paumé le joint en route... Introuvable.
Recherche joint de 43 mm de diamètre et de toute petite épaisseur, on va frapper chez les pros.
Quant à la lumière je n'ai pas trouvé d'explication.

20 octobre

Salut les amis !
J'ai retrouvé le joint par terre et je n'ai pas oublié l'Amigo, mais ce week-end, il y avait une bourse importante à Léognan en Gironde et je comptais beaucoup sur mon frère Bernard pour me dégoter un joint de cuve neuf, hélas...
Sur Crozon ici, il y avait aussi une bourse, mais davantage tournée auto : rien non plus !
Du coup, comme il fait beau, et que maintenant je peux marcher normalement, balade sur les sentiers au programme et voilà des photos de l'après-midi :



Vous conviendrez que ça vaut bien l'atelier non ?
Evidemment tant qu'il fait beau on en profite parce que quand il va commencer à faire gris et moche, on aura alors tout le temps de bricoler à l'atelier.

dimanche 1 septembre 2013

Septembre : va t-il démarrer ?





Dimanche 1er septembre

Ce mois-ci pourrai-je finir l'Amigo ?
Pour les câbles, ceux de Miromain sont des ordinaires sans gaine, autant adapter des câbles de mob, quant à P Millier, pas de réponse à ce jour.
J'ai trouvé et acheté un axe de roue avant, arrivée pour la fin de semaine sans doute.
Phare et feu arrière : que dalle pour l'instant. Wait and see !

Autre chose car il n'y a pas que l'Amigo dans la vie...
Alice est partie en Islande pour 2 semaines, je ne saurais trop vous recommander de suivre ses vadrouilles au travers des aventures de Pépito :


C'est facile et vite lu, les photos sont sympas !



4 septembre


Bon, on va peut-être pouvoir travailler !
L'axe de roue est arrivé, super emballé et en parfait état. Il est des personnes sérieuses, Lucien le vendeur est de ceux-là.

L'emballage :


L'axe comme neuf !


Pour ce qui est du feu arrière, j'en ai trouvé un sur une semi-épave, j'ai proposé 30€, mais le vendeur veut me vendre l'engin entier, complet à 60% à peine. Il trouve que je ne suis pas si loin que ça : 430 km et il faut revenir... 

Le phare possède son bitonio d'accroche en haut :


Mais pas en bas, où il devrait je pense y en avoir deux :



Gérard qui m'a donné la selle affirme qu'un Amigo n'est Amigo que si son phare est recollé. Il me dit ça, je le crois !
Je l'ai donc scotché. Le phare pas Gérard...

Il semblerait que ces pièces n'existent plus en neuf car l'usine belge qui les fabriquait a brûlé, les stocks de pièces aussi.

13 septembre

9 jours que l'Amigo est au point mort si on peut dire.
J'attends toujours les câbles pour pouvoir mettre en route.
La roue avant est remontée, mais il me manquait un écrou fin car les filetages des miens étaient fichus. De ce fait, avec un écrou plus gros, je ne pouvais mettre d'entretoise l'ensemble ne passant pas entre les bras de fourche.. 
Cet aprèm, en rangeant des casiers trouvés ici dans la maison, au milieu de vis, pointes et âneries diverses, je suis tombé sur un écrou fin et un blocage de roulement de roue d'Amigo !
INCROYABLE, étonnant et pourtant vrai...
Il y a eu un Amigo dans cette maison ! Quand ? Comment ? Bref cet écrou va me permettre de remonter la roue avant correctement avec son entretoise d'origine.


Voici la roue en place pile et face.



Il prend tournure le coco :


Pose des durites d'essence :



Remontage du robinet au téflon, ses filetages sont bien tristes et je ne parie pas beaucoup sur son étanchéité...


Pour finir, une photo avec le marchepied. Ainsi on se donne l'impression d'avoir avancé !


Avant de conclure (provisoirement) voici un petit outil acheté à Lidl pour 2,99€ et qui me rend de très gros services : un extracteur de vis. 
Il s'agit d'embouts de perceuse qui vont forer la tête de la vis foutue, se faisant de la sorte une accroche efficace permettant de dévisser.
Je viens de l'expérimenter sur plusieurs vis moteur d'une 125 et pas une n'a résisté. C'est plus rapide que de percer la tête et surtout plus sûr car ça ne dérape pas.
Voyez l'outil et la tête de vis !


Ce soir le cyclo est en passe d'être remonté en totalité. Il manque :

- Deux câbles (arrivage demain ?)
- Un feu rouge à trouver
- Une vis de marchepied (vis spécifique)

Il reste à :

- Remonter les câbles manquants
- Démarrer le moteur
- Vérifier le fonctionnement de l'électricité
- Mettre convenablement le phare
- Bloquer les commodos
- Régler les autres câbles
- Reprendre la fixation de l'échappement
- Fixer le rétroviseur
- Vérifier tous les serrages
- Lui mettre une plaque d'immatriculation pour rouler...

18 septembre

Les câbles sont arrivés enfin :


Eh bien ne croyez pas que ce soit réglé pour autant, impossible de monter celui de gaz ! 
D'abord son cheminement ne va pas, il donne l'impression d'être coincé. Ensuite, la poignée présente des fentes et encoches "farfelues" en ce sens qu'elles n'ont rien de logique comme les poignées classiques Honda habituelles. Bref après plus d'une heure d'essais, j'ai renoncé et vais demander à quelqu'un qui sait en lui envoyant la photo :


Du coup pour me calmer, j'ai redémonté la roue afin de poser l'écrou qui va bien, c'est celui de gauche sur la photo, j'avais mis (par défaut) celui de droite :


Grâce à sa finesse, j'ai pu mettre l'entretoise et maintenant l'ensemble est cohérent, ça tourne comme il faut. Ensuite remplacement d'un serre-câble. Là encore celui que j'avais posé ne convenait pas. Il était en cuivre, joli mais trop tendre sans doute, il ne tenait pas au freinage et glissait.
Un bon machin en ferraille et voilà !


Une note heureuse, le phare est en place et l'échappement correctement fixé, du moins on dirait...