vendredi 23 août 2013

Avec la selle c'est encore mieux



Mon nouveau site :






Vendredi 23 août


Depuis hier, j'ai branché l'Amigo sur le secteur afin de redonner vie aux câbles, on verra bien si ça marche* !


* à ne pas faire évidemment...

Et j'en ai profité pour balancer de l'huile à outrance dans les gaines, grâce à quoi j'ai sauvé les 2 câbles de frein et peut-être celui d'accélérateur.

Puis j'ai posé les pédales. Un grand moment pour moi qui ai une sainte horreur des vélos,
pensez donc, mettre des pédales sur un deux roues motorisé* ! Quelle hérésie !
*2rm comme ils disent dans les sphères gouvernementales qui vont nous pondre le contrôle technique.


La selle c'est comme le chapeau de la mariée, ça habille tout de suite.
Vous noterez aussi la pose du bouchon de réservoir. Manoeuvre aisée s'il en est, un quart de tour et roule ma poule, c'est bouché !
Voilà au moins un truc que j'aurai bien réussi...


Une vue de trois-quarts avant, il est beau le bougre.


Ce soir apéro en famille, nous avons à fêter les plus de mille pages vues sur ce blog.
Un succès planétaire (!) je salue donc à cette occasion (et là le plus sérieusement du monde) mes lecteurs français et étrangers, dans l'ordre du nombre de pages vues :
France, Russie, Belgique, USA, Pays-Bas, Allemagne, Ukraine, Chine, Royaume-Uni, Serbie.

C'est toujours un sujet d'émerveillement de penser que quelqu'un, dans un pays de l'autre côté de la planète lit ce qu'on vient d'écrire...
Amis du monde entier, ce soir je bois à votre santé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

24 août

Branchements dans le phare et fixation de l'échappement furent au programme de ce soir.
Une cosse plate européenne étant bien malade, il a fallu la changer et j'en ai profité pour lui adjoindre un capuchon caoutchouc du plus bel effet :


Les autres cosses rondes et japonaises ont bien tenu le choc des ans, là-dedans tout est propre.
L'ampoule n'avait plus aucun filament, rien que le verre et je ne m'en étais pas aperçu !
Mais je n'ai pas d'ampoule en magasin. Ce ne sera pas refermé ce soir.

L'échappement a joué les trouble-fête. C'est un adaptable et comme tous les trucs adaptables, il faut l'adapter. Pour lui ce sont les trous de la fixation arrière qui ne tombaient pas en face des goujons ou plus exactement l'inverse, le résultat étant le même :
j'ai dû agrandir ces trous afin de pouvoir passer les goujons, mais ça force à la sortie de la culasse et cela ne me convient pas tellement. Faudra peut-être agrandir encore, mais je n'avais aucune motivation.


Au même titre que la selle, l'échappement, ça vous habille un deux roues quand même !

28 août

L'échappement a eu son "enjoliveur protection de coude"
Un montage simpliste de plus, blocage avec ces deux petits fers plats passés dans des trous et tordus à la sortie pour les empêcher de se barrer !




Le feu arrière a terminé sa vie lorsque j'ai vissé la seconde ampoule : il a littéralement explosé (à son échelle évidemment), j'ai pu voir qu'il avait été recollé.
La photo est floue, mais elle ne vaut pas la peine d'être refaite, ça lui apprendra !


Le phare a eu son ampoule neuve, mais en le refermant, l'optique ne tient plus, il semble manquer un ergot ou alors le cuvelage ne clipse plus, je n'en sais rien.


Si quelqu'un peut me dire ce qui ne va pas au vu de ces photos, je prends avec joie :

dessous 

dessus
Manque t-il quelque chose ?

La conclusion de tout ça :
RIEN NE VA !
Je suis coincé, il me manque :
- axe de roue avant
- phare
- feu arrière
- câbles d'accélérateur et de décompresseur
Chez Pierre Millier je dois pouvoir avoir des câbles et un axe, chez Miromain un phare. Reste à s'en occuper, j'ai commencé, mais il faut qu'ils rappellent...






                                           

lundi 12 août 2013

Avec les roues c'est mieux





Lundi 12 août

Que pensez-vous qu'il fît l'artiste aujourd'hui ? Eh bien il est allé buller sur la grève !
Ce matin quand même, préparation des petits tendeurs de chaîne et de la prise de compteur.
Il ne me restait plus qu'à reposer la roue avant. Je me suis emm.... les enfants, mais emmmm... 
Dix fois j'ai dû débloquer l'axe. La prise du compteur ne tombait jamais où il fallait, trop haute, trop basse, à l'envers, derrière la tringle du garde-boue et j'en passe. Impossible aussi de loger les entretoises entre les bras de fourche, je m'étais trompé d'écrous, ils étaient trop larges.
Mon gros problème, c'est que j'ai beaucoup de mal à raisonner en miroir, incapable même, du coup je mets tout à l'envers. Depuis toujours, il y a donc peu de chances pour que ça change à 58 ans...


La roue est en place, mais ça ne va pas. D'abord l'axe est un peu déporté côté droit, ensuite la roue touche le garde-boue. Est-ce à cause de l'axe ? Elle tournait parfaitement avant, mais c'était avant que j'y touche. Sur cette photo, ça se voit mieux :


Comme ça m'a énervé suffisamment, on va laisser comme ça en attendant.
 Etant sur béquille, il sera plus facile de travailler dessus pour monter le moteur, le guidon et le reste !


Vu d'ici, il commence à ressembler à un Amigo.


13 août

L'embellie aura été de courte durée ! Cette roue avant a décidé de m'empoisonner le vie, explication :
En démontant la roue pour recentrer l'axe (ce qui n'était pas très utile en plus) j'ai abîmé le filetage dudit axe. Mais abîmé, beaucoup, il s'agissait de celui de l'épave, les écrous étant durs, je ne l'avais pas démonté, j'avais simplement graissé les roulements comme j'avais pu.
Là je l'ai sorti, mais il a fallu bloquer l'axe à l'étau pour dévisser les écrous, résultat malgré les protections, le filetage est tout mâché et irrécupérable.
Il me faut trouver un axe, celui qui était sur mon Amigo est lui aussi indémontable.
Donc, plus de roue avant.
Alors j'ai mis l'arrière !

Préparation des tendeurs de chaîne et de la visserie, la rouille visible sur la photo ne l'est pas en vrai. J'ai changé d'appareil et celui-ci fait du zèle, l'imbécile :


La roue en place. Pour elle aucun souci.


Reste à trouver un axe. Fastoche, des axes en août il y en a partout...

14 août

Il y a peu, la roue avant avait décidé de me pourrir la vie, aujourd'hui, c'était le feu arrière. A croire qu'ils se sont donnés le mot.
Objets, avez-vous une âme ? Personnellement je pense que oui...
Au début, il y a eu le moteur. Le remettre en place ce n'est pas dur, il n'y a que deux boulons en bleu sur la photo, en orange c'est un fil coincé entre moteur et cadre, ça commence fort !


Le moteur en place :



Ces deux boulons de fixation moteur, il faut les serrer très fort. En effet, on peut perdre :
son temps
sa patience
la tête
des sous
la mémoire
son emploi
sa belle-mère et que sais-je encore, mais avez-vous déjà entendu un motard dire :
"J'ai perdu mon moteur !" Moi non. Eh bien c'est à cause que les boulons moteur sont serrés très fort !
Je les ai donc serrés très fort. Erreur...

Le fil noir était coincé, j'ai dû défaire le boulon du haut. Afin de ne pas perdre mon moteur comme les autres, je l'ai aussitôt resserré. Erreur...

Car ensuite, j'ai monté le carbu. Bien, sauf que la pipe d'admission est vissée sur la culasse et qu'une vis se trouve sous le support du marchepied. Il a donc fallu défaire à nouveau le boulon du haut pour basculer le moteur. Je ne l'ai pas resserré. Erreur...
C'est sûr que je vais l'oublier !..


Puis le pignon arrêté par un vrai circlips et non plus un fer torsadé a repris sa place.


Notez toujours cette rouille apparente qui ne se voit pas DU TOUT en vrai, curieux ça !
Le fin du fin, je l'ai gardé pour la fin afin que le lecteur ne reste pas sur sa faim.
Il s'agit du feu rouge. Bêtement avant de me poser, le sciatique commençant à se rappeler à mon souvenir, j'ai voulu mettre le feu arrière. Facile un petit boulon au milieu et ça tient ou tout au du moins ça devrait tenir.
Les ampoules sont vissées, le fil électrique coincé dans leur culot.
IMPOSSIBLE d'en mettre une ! Je dois être le dernier des glands, je n'y suis pas arrivé. Sans fil OK, avec le fil, l'ampoule se fout de traviole et ne visse pas !!!
Vingt bonnes minutes après, comme je l'aurais défoncé à coups de pieds, j'ai préféré arrêter à ce stade :


Demain il fera jour.

16 août

Il n'a pas fait jour le 15 août, ou plutôt trop beau pour rester dans l'atelier.
Ce matin, le temps est breton, direction l'atelier. Le feu arrière n'en profitera pas, rien qu'à l'idée, il m'énerve encore, j'ai la rancune tenace envers les feux arrières !
C'est donc le guidon qui a eu les honneurs du remontage. Un guidon en place, ça habille tout de suite son Amigo. Mais lui aussi avait décidé de me gonfler. Il faut tout tenir à la fois : les pattes de phare, les pontets de guidon qui sont en deux morceaux et qui se barrent et enfin, le guidon. En tenant tout ça avec ses quatre mains, il suffit ensuite de visser sous la platine les 4 écrous munis de leurs 8 rondelles.
Plusieurs fois ça dégringole.
Et bé ça aussi, c'est vite agaçant...

En plus, monté à blanc, il est tout tordu : sueurs froides !
Heureusement, ce sont juste les supports qui "brantulent" tant tout ça est mou...


Une fois posé le guidon, les pattes de phare étant en place, on peut le rajouter le phare :


Vu ci-dessous, on dirait une Harley.
Une petite Harley...


Un avant/après :



Il est tout fier de sa Harley le Alain !!!

20 août

Le travail se fait en pointillés en ce moment. Il fait très beau, je n'ai pas envie de m'enfermer dans l'atelier. Ce ne sont pas les grandes marées - et la pêche à pieds qui en découle - qui vont arranger les choses !

Ce jour Mesdames et Messieurs une grande victoire, j'ai réussi SEUL à mettre une ampoule. Alice a essayé hier, mais elle n'a pas réussi.
Plutôt que d'aller en master cette année, elle ferait mieux de passer un CAP de monteuse d'ampoules*.
J'ai réussi moi, que ceux qui n'y arrivent pas demandent...
La 2ème par contre j'ai toujours pas réussi.


* Elle va être contente de lire ça ! Bisous mon Kiki...

La chaîne ensuite, elle ne passait pas autour du pignon, il a fallu défaire celui-ci. Juste un circlips, pas trop compliqué.
Notez la flèche. Une exclusivité Alain de Camaret, un petit caoutchouc collé sur la bras oscillant, sous la chaîne, afin que celle-ci n'entame pas le bras oscillant si elle flotte un peu.
Certes ça ne sert à que dalle, mais j'avais ça sur ma Triumph alors...
Tendre la chaîne normalement, aligner la roue grâce aux tendeurs et surtout ne pas oublier de serrer la roue à bloc. Comme le moteur !


Après la chaîne, son carter. Il n'est pas très joli car très marqué, il aurait mérité remplaçant.


Et pour finir le filtre à air.
Astuce, afin de l'emboîter facilement dans les caoutchoucs, pulvériser du wd40.


J'ai peut-être trouvé un axe de roue avant, réponse dans 15 jours, pas avant.

21 août

Cette journée pourrait s'intituler : "l'art de bosser pour rien".
Mise en place des câbles qui ont été soigneusement nettoyés et graissés et qui, il faut le dire coulissaient parfaitement à blanc.
Donc pose des câbles au guidon, cocottes, poignées et manettes diverses.
Ici le câble de frein arrière, il s'enfile dans un passe-câble cylindrique percé et fendu (flèche rose).
Ensuite ce passe câble (flèche verte) sera tourné à la pince afin que le plomb en bout de câble regarde à l'intérieur du levier et ne saute pas. Système tout couillon, efficace, mais pas très pratique à mettre.


Tous les câbles étant en place, les voici pendouillant comme des lacets au guidon des Harley...



Après, en m'aidant des photos du démontage, je les ai tricotés à travers le guidon, les trous du té inférieur, les passages du cadre, les supports moteur...
J'ai dû enlever et remettre celui du frein arrière qui ne passait pas sous le support moteur à cause du contacteur de stop.
A cette occasion, je me suis rendu compte que les passages photographiés n'étaient pas forcément les bons, il a fallu retrouver une circulation logique pour eux.
Une fois tout ça terminé, il restait à les connecter.
Celui du décompresseur pour commencer, impossible, trop court, effiloché, grippant dans sa gaine, le lève soupape ne revenait plus : à changer !


Et puis vint le tour de celui du frein arrière qui grippe aussi dans sa gaine. Les arrêts des extrémités ne sont plus solidaires des gaines, les embouts sont effilochés, rien ne va !
Demain il faudra tout enlever, vérifier, huiler à bloc et commander ceux qui sont fichus. J'en ai bien quelques uns dans mon stock pour des modèles indéterminés, mais ce serait bien le diable que ça aille.
Tout cela est à refaire.

jeudi 1 août 2013



Jeudi 1er août

Comme on change de mois, je change d'article puisque ceux de juillet vont être archivés.
Aujourd'hui les amis j'ai bien bossé !
D'abord un réglage de soupapes. Moteur froid, ça tombe bien il n'a pas tourné depuis quelques mois. Cale de 0,05 qui doit passer assez à l'aise, celle de 0,10 ne devant pas passer. J'ai dû m'y reprendre 10 fois, dès que je serrais il manquait de jeu. Cela dit ce n'est pas compliqué à faire et très facile moteur sur l'établi. Pour ceux qui n'en ont jamais fait, il suffit de suivre la revue technique.
Et si vous n'avez pas la revue, je l'ai en pdf...

Enlever en premier le cache culbus, 2 boulons pas bloqués. Essayez de récupérer le joint.
Ici il était fichu, irrécupérable.


Voilà comment ça se présente :


Comme ce n'est pas indiqué dans la revue technique, voici des précisions.
 Flèche verte : c'est là que va glisser la cale d'épaisseur
Flèche orange : c'est l'écrou de réglage
Flèche rose : c'est le contre écrou de blocage

Voici le volant avec ses repères :


En violet le repère sur le carter, il faudra s'aligner dessus.
En bleu le repère pour le réglage des soupapes.
En jaune le repère pour le réglage de l'allumage.
En vert l'emplacement des vis platinées (rupteurs).
Vu cet emplacement bien au fond, ça va être marrant une fois le moteur en place !..
Il ne me tarde pas.

Ensuite j'ai démonté la commande de décompresseur (lève-soupape) pour la poncer.


Et puis j'ai passé le bloc à l'acétone pour dégraisser à fond avant peinture. Il a fallu camoufler tout ce qui ne devait pas être peint, notamment les autres carters et les têtes de vis.
Ne pas lésiner sur le papier cache et planquer tout, la peinture s'infiltre partout.
Ici évidemment ce n'est pas fini.


Peinture du cache culbuteurs :


Comme il s'agit d'une peinture haute température, je l'ai chauffée au décapeur afin de la faire durcir car elle ne durcit vraiment qu'à la chaleur (150° mini).
Plus qu'à peindre le carter :



Le gris étant fait et durci passons au noir. Ces peintures ont ça de bien qu'elles sèchent sans délai et on peut empiler les opérations sans perdre de temps à attendre que ça sèche.

Ceux qui n'ont pas lu (à tort) mes autres blogs ne savent pas que j'ai un petit commis de garage qui me seconde efficacement et m'aide en transportant, chiffons, câbles et bricoles diverses.
On le voit sur cette photo en plein accord avec mon travail !


Et là, mine de rien, incognito il surveille le patron...


Bon, camouflons, peignons et chauffons :


Dès que tout est sec, on démoule ! Je ne laisse jamais longtemps le papier masque car parfois, selon sa qualité, on s'emm.... à le sortir.
Il y a une petite auréole sur le carter. On dira que c'est une marque divine...


Sur le 2ème moteur rentré avant-hier, j'ai pu récupérer le joint de cache culbus.
A droite le mien, à gauche, l'autre. En définitive j'aurais trouvé bien des pièces sur cette épave.


Demain, on ferme tout.

lundi 5 août

On a fermé, on a fermé, la preuve :


Aujourd'hui ce fut la roue arrière. Il y a parfois des aspects trompeurs, celui de la roue en est un.
Sous cette espèce de peinture grise - qui adhère bien soit dit en passant - l'oxydation est là.
En premier lieu, vérification des roulements, j'ai dû changer une bille écrasée. Gros graissage desdits roulements avant remise en place de l'axe pour éviter le maximum d'infiltrations au lavage.



La roue après grattage à la brosse métallique pour ôter un max de peinture et de rouille.
Le plus embêtant c'est le moyeu difficile d'accès à cause des rayons.


Une fois fini, il reste des traces d'oxydation car le chrome est attaqué.


Ici nous sommes après nettoyage du moyeu, de la couronne, des rayons et de la jante.
Quelques marques de peinture subsistent. Je préfère les laisser que de poncer afin d'éviter les grosses rayures. En effet, une roue arrière est souvent très "habillée" par les accessoires (chaîne, carter, garde-boue...) et maquillée avec la graisse de chaîne.
Son allure me convient comme ça et je pense qu'en place  le résultat sera convenable.
Restera juste à finir les rayons.


A noter qu'elle est plus jolie en vrai qu'en photo !

6 août

Cette roue à finir et qu'on n'en parle plus ! De petits travaux comme ça prennent un temps fou.
J'ai fignolé avec la mini ponceuse les recoins de la jante ainsi que la ferraille du frein arrière.
Car c'est de la vulgaire ferraille et en fer siouplait... Ce qui me gêne sur cet engin, c'est la "qualité" de base des matériaux et des montages. On est bien loin du Honda de la même époque et des beaux matériaux que l'on peut trouver sur toute la gamme cb.
Voici le flasque de frein arrière, comme d'habitude, j'ai arrêté le polissage à l'aspect "ancien entretenu" que j'affectionne.


Côté intérieur, dépoussiérage, brossage des parties accessibles, graissage des cames et pivots, déglaçage des mâchoires. Il s'agit ici du frein en parfait état de l'épave.


Remontons ensuite la couronne. Ne pas oublier de freiner les boulons (languette à rabattre flèche orange). C'est aussi la couronne récupérée sur l'épave, sur l'autre il manquait la rondelle de freinage des boulons et deux boulons étaient foirés/cassés dans le moyeu.



Avant de remettre le frein en place, il convient de dégraisser la portée des garnitures :


Et voici la roue terminée... Enfin presque car il me reste à serrer convenablement l'axe de roue. Pour ce faire je vais demander sur le forum Honda, car j'ai un doute.
Il m'a été impossible de remonter le pneu car la chambre (neuve) qui est présente est beaucoup trop grande : 2,50/2,75 au lieu de 2 !


En parlant du forum, j'ai eu ma réponse pour la hauteur de cuve, c'est 5mm maxi. Ils sont extraordinairement réactifs et sympas !
J'ai donc pu refermer mon carbu. Les flèches vertes montrent le support du flotteur qui se règle par torsion délicate.


Le flotteur en place réglé à 5mm... En principe, car ce n'est pas d'une grande précision !


Demain pas de boulot, scanner du dos, je l'attends depuis 2 mois : c'est ça l'avancée sociale, c'est plus rentable de filer des millions dans des radars que dans des scanners...

Récapitulons le travail restant :

- Préparation de la roue avant/pneu
- Préparation du frein avant
- Remise en place du pneu arrière avec une chambre neuve

Il ne restera plus qu'à remonter tout ça !

7 août

Une demi-journée passée pour le scanner, pas grave, les nouvelles sont bonnes !
Alors pour fêter ça en rentrant, j'ai "fait" le frein avant. Comme l'autre, polissage à la laine d'acier et à la mini brosse métal. Grattage des mâchoires, graissage des ressorts et des cames.
Et voilà le travail : un joli frein avant. Sera t-il efficace ?



Demain la roue...

11 août

Demain ici, c'est quatre jours après ! Bon l'honneur est sauf, le boulot est fait et il n'y a plus qu'à remonter ou presque.
D'abord un grand merci à Thomas, Angelo et Patrick pour leurs messages sympas et encourageants, ça n'a l'air de rien, mais quand on doute ça aide bien.
On doute souvent malgré les apparences...

La roue avant, avant ce qu'elle est devenue après :


Beaucoup de rouille encore une fois et la peinture grise qui n'a rien protégé du tout, elle a dû être passée sur l'oxydation. Une seule solution : gratter tel le malade avec une brosse métallique costaude et finir au mini-outil qui tourne vite en pensant aux lunettes tant cela projette de copeaux de chrome.

On voit ci-dessous une marque dans l'alu, destinée - je crois - à recevoir un cache monté sur les Amigos rigides. Patrick pourra peut-être confirmer ? Le mien n'avait pas ça.


On voit aussi des toiles d'araignées. Je n'aime pas ces bestioles, mais il faut leur reconnaître une extraordinaire faculté à se planquer... Un peu comme certains au boulot !*
*Plaisanterie évidemment... Quoique...
Après grattage la rouille a disparu, pas les marques :


Je vous passe les détails et laisserai sous silence le temps mis, mais, une fois finie et lavée, au soleil elle est éblouissante, on en ferme les yeux, il vaut peut-être mieux !..



Le plus enquiquinant de l'affaire c'est le nettoyage de la partie du moyeu entre les rayons :
fastidieux et frustrant.
Une chambre neuve, le vieux pneu avant nettoyé qui est en très bon état et v'là le travail
C'est la roue avant après :


Vous noterez le choix judicieux du support blanc qui fait ressortir le noir sombre (pardi) du pneumatique.
Voilà, je suis content. Il m'en faut peu en vérité.

Il ne reste guère qu'une chose à faire, c'est préparer les merveilleux tendeurs de chaîne. Ils sont en bonne tôle fine au standard européen !
Figurez-vous que je les avais oubliés ces artistes, cachés qu'ils étaient dans la boîte aux boulons.


Pour la suite d'aucuns vont se demander ce que ça fiche là, mais il m'a été difficile de résister à cette image montrant la différence entre le double came des cb 350 et le truc des Amigo !